Le sperme et baisse
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Et les français ?
En France, la concentration en spermatozoïdes est passée de 90 à 60 millions par millilitre. Mais surtout, cette chute est à la fois quantitative et qualitative. Une étude a été réalisé sur plus de 4 000 hommes non stériles auprès de 8 Cecos (Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains), avec des techniques d’ examen similaires. Elle vient d’être publiée dans la revue européenne Human Reproduction, et montre que la baisse est particulièrement nette chez ceux nés à partir du début des années 50. Autre enseignement : il existe des différences importantes selon les régions. On trouve ainsi, dans un éjaculat, environ 100 millions de spermatozoïdes de plus à Lille qu’à Toulouse ! Pour comprendre les raisons d’un tel écart, une étude prospective a été lancé avec trois autres pays européens. Les premiers éléments devraient être connus dès l’année prochaine.
Et les « imposteurs endocriniens » ?
On soupçonne effectivement des « imposteurs endocriniens » - des substances chimiques aux propriétés antiandrogéniques - qui perturberaient la régulation de l’appareil génital. Parmi ces produits, il y a les pesticides, mais aussi des fongicides, des détergents de lessive, des composants de matières plastiques. Là encore, soyons prudents. La preuve directe de leur effet toxique est loin d’être établie. Pour cela, il faudrait pouvoir étudier la qualité du sperme des populations les plus exposées. Mais les industries concernées hésitent à collaborer...
Et la chaleur ?
Quand la température du scrotum augmente de quelques degrés - ce qui se produit lorsqu’on reste longtemps assis - le nombre des spermatozoïdes baisse. Ce phénomène concerne particulièrement les chauffeurs de bus et de taxi, mais également les ouvriers qui travaillent dans des milieux où la chaleur est forte. Heureusement, cet événement est assez vite réversible.
Que faire ?
En France, une subvention de 150 000 francs du ministère de l’environnement a été donné pour une étude du rôle de l’environnement sur la fertilité masculine. A titre de comparaison, le gouvernement anglais vient de lancer un appel d’offres de 10 millions de livres pour une étude comparable.
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