Libérées... ou asservies ?

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Les années 2000 ont vu l’avènement des « emmes épuisées », croulant sous le ardeau de la double journée : au bureau et à la maison. Ces Françaises qui mènent de ront « la vie d’un homme et celle d’une emme », ces Françaises qu’admirent nos voisines allemandes (qui, elles, faute de crèches, doivent choisir entre carrière et enfants), loin d’être « libérées », sont au contraire « esclavagées ».

C’est la thèse que développent Éliette Abécassis et Caroline Bongrand dans leur « Manifeste pour une nouvelle femme française ». Pour elles, la femme est la victime du féminisme : elle est devenue son propre bourreau. L’homme prend l’habitude de compter sur elle financièrement, mais il ne s’occupe pas davantage du foyer. Au point qu’elle finit par se demander à quoi il sert : s’il ne participe pas à la corvée de courses (alors que le mâle était traditionnellement le « chasseur » de la famille) ni au repassage (alors que ses chemises fournissent l’essentiel de la pile), un homme dans la maison devient un luxe qu’on ne peut plus s’offrir !

Un « mâle redondant », en somme... L’avenir de notre espèce dépendrait-il de la réforme du statut des corvées ménagères ?

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